Parrution Dans La Presse (Soir Info)

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SOIR INFO N° 4180 du Mercredi 06 & Jeudi 07 Août 2008

Au Quotidien DR BINI KOUAKOU (PCA DU CENTRE MÉDICAL NATURO-THÉRAPIE DE LA RIVIÉRA): "La Sinusite se soigne définitivement"
Le Centre médical naturo-thérapie de la Riviéra est spécialisé dans le traitement de la sinusite. Ce centre qui existe officiellement depuis décembre 2005 est devenu une référence en Afrique de l'Ouest. Pour parler de cette structure, Bini Kopakou, docteur en science sociale, professeur à l'Université de Bouaké au département d'Anthropologie et premier responsable dudit centre, prend part, du 4 au 7 août 2008, à Lomé (Togo) à une conférence. Avant de se rendre à cette importante réunion, nous avons rencontré le premier responsable de ce cabinet médical qui signe
la sinusite
Interview réalisée Par Elysée YAO

Votre centre de traitement de sinusite est devenu référence en Afrique POuest. Comment vous est venue l'idée de créer ce centre?

Dr Bini Kouskou: L'idée de créer ce centre a germé en 1987, quand j'ai commencé les recherches à Bouaké. Mais par la force des choses nous nous sommes retrou vés à Abidjan avec la crise qui a secoué la Côte d'Ivoire en septem- bre 2002. Nous avons commencé à soigner gratuitement les malades. Nous avons fait des annonces dans un journal de la place et nous nous sommes rendus compte qu'il y avait beaucoup de malades. On nous a donc demandé de trouver un local pour que les gens puissent venir vers nous. C'est ce que nous avons fait. Mais en même temps. nous avons cherché, au niveau institutionnel, à obtenir un agré ment. Ce document capital a die obtenu le 1er décembre 2005. Le centre a donc été créé officielle- ment le 1er décembre 2005. Et c'est à partir de là que nous avons prévu le cadre pour exercer à la Riviéra. dans l'enceinte de la résidence du professeur Niangoran Boa.
Dr Bini Kouskou affirme que la sinusite se guérit (Ph.D)
Dr. B.K: Le secret, c'est la médecine traditionnelle. Nous avons, pendant longtemps, pensé que la médecine traditionnelle n'avait pas droit de cité. Aujourd'hui, les médecins mod- ernes qui n'avaient pas foi en notre capacité de traitement ont compris que les antibiotiques ne peuvent pas
du temps et ici nous prescrivons un minimum de 6 séances. Au bout de 6 séances, vous faites la radio de contrôle pour savoir où est-ce que vous en êtes. Là aussi, la médecine traditionnelle n'a pas de moyens pour le vérifier. Nous sommes obligés d'associer la médecine moderne pour les radios afin de
que nous faisons dans ce centre. Ils ne sont pas là, mais savent ce que nous faisons concrètement.

Depuis l'ouverture du centre, combien de patients avez vous traités et guéris?
CNS-SINUSITE

Dr. B.K: Nous allons vous donner les chiffres de 2007 et 2008. De janvier 2007 à juin 2008, nous avons soigné 5623 patients, soit 312 patients par mois. Mais vous savez, nous travaillons en collabo ration avec la médecine moderne qui a des outils d'évaluation et nous demandons aux patients qui se sen sent soulagés après le traitement d'aller faire la radio. C'est à ce niveau que se pose le problème. Parce que des gens soulagés pensent qu'ils sont guéris et ne voient pas l'opportunité de faire d'autres radios. Néanmoins, il y a des personnes qui font des radios pour s'assurer. Ce ne sont pas des dépenses de trop, c'est pour s'as- surer qu'on est véritablement guéri. A ce jour, on peut dire que 90% de nos malades guérissent definitive ment. Et c'est cela qu'il faut mettre en évidence. Car la médecine mod- eme dit qu'on ne guérit pas la sinusite mais qu'on soulage le patient. Nous disons qu'on soigne definitivement la sinusite. Si la maladie est d'origine allergique et que vous êtes traité et demeurez
erne. Nous avons aujourd'hui une expérience qui peut s'exporter Nous allons alors expliquer au cours de cette rencontre, qui est en fait une réunion constitutive pour l'élaboration d'un guide d'évalua tion et d'enregistrement harmonisé pour les tradipraticiens africains, comment notre cabinet arrive à tra vailler en étroite collaboration avec la médecine moderne. Et l'objectif est d'inspirer d'autres centres à Isuivre l'exemple ivoirien. C'est d'ailleurs pour cette raison que les responsables de l'Ooas nous ont demandé d'apprendre l'anglais afin que notre expérience soit partagée de tous. Mais il faut dire que nous allons à cette conférence pour partager d'autres expériences. Nous pensons que notre expérience peut avoir des limites. En exposant donc notre processus, nous attendons de recevoir des conseils et les avis des autres pour nous améliorer. Car l'un
de nos objectifs est de créer des cabinets dans les chefs lieux de département. Mais nous comptons le faire à un rythme qui nous per- mettra de bien former les gens qui auront à diriger ces centres de traitement de la sinusite. Par cette politique, nous voulons faire face à tous ces malades qui viennent de toutes les régions de la Côte d'Ivoire mais surtout leur éviter dépenses (logement,..).

 

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