Soir INFO Page 11 N° 4196 du Mercredi 27 Août 2008

MÉDECINE TRADITIONNELLE EN AFRIQUE La Côte d'Ivoire honorée à travers 2 cabinets (Interview réalisée Par Elysée YAO)

CNS-SINUSITE

Dans le domaine de la médecine traditionnelle, il faut compter avec la Côte d'Ivoire. Cette assertion vient une fois encore de se confirmer avec l'exploit réalisé par le Centre médi- cal spécialisé en naturothérapie sinusite et le Cabinet Ando lors d'une réunion consultative des tradipraticiens qui s'est déroulée au Togo. C'est donc pour porter cette information à la connaissance de l'opinion nationale et internationale que le directeur coordonnateur du Programme national de promotion de la médecine traditionnelle (Papmt), Dr Ehoulé Kroa, a animé, récemment, une conférence de presse au siège dudit programme sis au plateau. A l'en croire, au cours d'une rencontre africaine sur la médecine traditionnelle au Togo, l'Organisation ouest africaine de la santé (Ooas) a qualifié la Côte d'ivoire de nile d'excellence en Dr Bini Kouakou est l'un des responsables dont le cabinet a honoré la Cl au Togo (Ph. DR) Ando. Pour lui. il fallait féliciter Dr à suivre l'exemple de ces deux cen- tres qui travaillent en étroite collaboration avec la médecine moderne. Car, il y a beaucoup à gagner, a dit Dr Ehoulé Kroa, qui a fait également observer que ces deux centres sont devenus des cabinets de référence pour la conscience professionnelle dont ils ont fait preuve. En effet, ces deux cabinets naturothérapeutiques pour la qualité de leur travail ont été érigés en centre de formation par l'Ooas. Ils ont donc désormais qual ité pour dispenser des cours aux tradipraticiens, aux médecins, aux sages femmes, aux infirmiers et à tous ceux qui expriment le désir de se former dans le domaine de la médecine traditionnelle. Ce qui va sans dire, a expliqué le coordonna teur du Papmt, que les responsables de ces cabinets vont bénéficier de soutiens pour remplir la nouvelle mission qui vient de leur être assignée l'Ooas. Pour que la partie ivoirienne remplisse correctement cette mission, Dr Ehoulé Kroa anemie Paninar las sendinti.

 

 

 

L'inter N°2579 du jeudi 14 Décembre 2006

Un nouveau médicament contre la sinusite découvert

La sinusite, maladie presque incurable, n'a plus de secret pour Dr. Bini Kouakou. Anthropo- sociologue. Ensei- gnant Chercheur. Maitre - Assistant à Université de Boua ke. En effet, il vient de mettre au point un médicament, le G.P.20 (Groupe de Plantes au 20 ver- tus) qui guerit definitivement les malades des quatre types de sinusite. Ce médicament est dans sa phase expérimentale dans une clinique spécialisée sise à la Fondation Niangoran Bouah depuis 2005. Le produit de la recherche qui est d'application nasale permet fécoulement du glaive (morve) seulement 10 à 15 minutes après son administra tion au patient. Ce dernier passe alors deux heures à la salle des soins de la clinique avant de prendre une pause. Ce traitement dure 6 séances à la suite desquelles le malade passe une nouvelle radio (le blondo) afin dévaluer le traitement. It est aussi recommandé à chaque malade de présenter un blondo avant de commencer le traite ment. Dr. Bini recommande également au malade de traiter leurs.

LE TÉMOIGNAGE D'UN MALADE GUERI
CNS-SINUSITE

Le malade se tient dans cette position après l'application du médicament pour évacuer la glaire (Comon H infections telles que la carie den taire. Thepatite... avant de beneficier de son produit pour un meilleur suivi. En 2005, 982 patients (dont l'age varie entre 21 et 76 ans) ont été traités dans cette clinique. 55 ont recouvre la santé. Les autres, rapporte-t-on, une fois soulagés ne poursuivent pas le traitement. Parmi eux, certains n'ont pas eu les moyens financiers nécessaires pour continuer le traitement. La sinusite. rappelons-le, se manifeste par la fièvre, des douleurs à la tête, à la base du nez, à la nuque, au niveau du globe des yeux...Dans sa phase de compli cation, elle se manifeste par une inflammation des os de crane, la meningite... La sinusite peut être d'origine héréditaire, allergique ou microbienne. D'une manière générale, fon redoute plus la sinusite transmise par les allergies. En effet, de l'avis de Dr. Bin Koukou, des individus ne supportent pas certaines odeurs, le poil des animaux telque le chat. les pollens des fleurs, le parfum et même fodeur du poisson.. Le professeur Antoine Yangni Angate (notre doyen honoraire de la faculté de médecine) qui connait cette clinique, a donné un avis favorable sur les vertus du G.P20. Pour lui le produit soigne effectivement. Il estime que cette structure hospitalière qui allie modernisme et tradition est la première du genre en Cote d'Ivoire. En effet, elle emploie 3 médecins, un infirmier et un aide soignant. Il invite donc les chercheurs et autres tradipraticiens a se regrouper pour offrir aux patients des structures qui obéis sent aux règles d'hygiène.

LE TÉMOIGNAGE D'UN MALADE GUERI
CNS-SINUSITE

M. Adou Kouskou Desiré, tech- nicien en batiment a souffert de la sinusite pendant 17 ans. Il a suivi plusieurs traitements tant modernes que traditionnels. Mais chaque fois sa guérison n'a été que de courte durée (entre 3 mois et I an) et le mal reprenait de plus belle. Toujours à la recherche de la guérison, il se rend en Angleterre, le 16 juin 2004 pensant qu'il y avait une manière de soigner la suite differente de celle que les méde cins ivoiriens lui ont proposée Mais à Londres, il lui a été pro posé la ponction I refuse et regagne la Cote d'Ivoire deses pére. C'est là qu'il est informé de f'existence du produit de Dr. Bin Koukou. I fréquente asside- ment ce lieu. Et apres 4 seances de traitement, lui qui jadis por tait toujours un chapeau au lever du soleil s'en est debarcassé defi- nitivement, M. Adou avait les 4 types de sinusite Il suivait le traitement et en faisait l'évalua tion au fur et à mesure. C'est 50 seances plus tard qu'il a recouvre la sante. A la fin de son traite ment, raconte- il, ses médecins lui ont prescrit un antibiotique pour tuer les bactéries qui étaient cachées par la glaire. Depuis plus d'un an qu'il a suivi le traitement, il se sent bien affirme-t-il.
Eugenie AGOH.

 

 

 

SOIR INFO N° 4180 du Mercredi 06 & Jeudi 07 Août 2008

Au Quotidien DR BINI KOUAKOU (PCA DU CENTRE MÉDICAL NATURO-THÉRAPIE DE LA RIVIÉRA): "La Sinusite se soigne définitivement"
Le Centre médical naturo-thérapie de la Riviéra est spécialisé dans le traitement de la sinusite. Ce centre qui existe officiellement depuis décembre 2005 est devenu une référence en Afrique de l'Ouest. Pour parler de cette structure, Bini Kopakou, docteur en science sociale, professeur à l'Université de Bouaké au département d'Anthropologie et premier responsable dudit centre, prend part, du 4 au 7 août 2008, à Lomé (Togo) à une conférence. Avant de se rendre à cette importante réunion, nous avons rencontré le premier responsable de ce cabinet médical qui signe
la sinusite
Interview réalisée Par Elysée YAO

Votre centre de traitement de sinusite est devenu référence en Afrique POuest. Comment vous est venue l'idée de créer ce centre?

Dr Bini Kouskou: L'idée de créer ce centre a germé en 1987, quand j'ai commencé les recherches à Bouaké. Mais par la force des choses nous nous sommes retrou vés à Abidjan avec la crise qui a secoué la Côte d'Ivoire en septem- bre 2002. Nous avons commencé à soigner gratuitement les malades. Nous avons fait des annonces dans un journal de la place et nous nous sommes rendus compte qu'il y avait beaucoup de malades. On nous a donc demandé de trouver un local pour que les gens puissent venir vers nous. C'est ce que nous avons fait. Mais en même temps. nous avons cherché, au niveau institutionnel, à obtenir un agré ment. Ce document capital a die obtenu le 1er décembre 2005. Le centre a donc été créé officielle- ment le 1er décembre 2005. Et c'est à partir de là que nous avons prévu le cadre pour exercer à la Riviéra. dans l'enceinte de la résidence du professeur Niangoran Boa.
Dr Bini Kouskou affirme que la sinusite se guérit (Ph.D)
Dr. B.K: Le secret, c'est la médecine traditionnelle. Nous avons, pendant longtemps, pensé que la médecine traditionnelle n'avait pas droit de cité. Aujourd'hui, les médecins mod- ernes qui n'avaient pas foi en notre capacité de traitement ont compris que les antibiotiques ne peuvent pas
du temps et ici nous prescrivons un minimum de 6 séances. Au bout de 6 séances, vous faites la radio de contrôle pour savoir où est-ce que vous en êtes. Là aussi, la médecine traditionnelle n'a pas de moyens pour le vérifier. Nous sommes obligés d'associer la médecine moderne pour les radios afin de
que nous faisons dans ce centre. Ils ne sont pas là, mais savent ce que nous faisons concrètement.

Depuis l'ouverture du centre, combien de patients avez vous traités et guéris?
CNS-SINUSITE

Dr. B.K: Nous allons vous donner les chiffres de 2007 et 2008. De janvier 2007 à juin 2008, nous avons soigné 5623 patients, soit 312 patients par mois. Mais vous savez, nous travaillons en collabo ration avec la médecine moderne qui a des outils d'évaluation et nous demandons aux patients qui se sen sent soulagés après le traitement d'aller faire la radio. C'est à ce niveau que se pose le problème. Parce que des gens soulagés pensent qu'ils sont guéris et ne voient pas l'opportunité de faire d'autres radios. Néanmoins, il y a des personnes qui font des radios pour s'assurer. Ce ne sont pas des dépenses de trop, c'est pour s'as- surer qu'on est véritablement guéri. A ce jour, on peut dire que 90% de nos malades guérissent definitive ment. Et c'est cela qu'il faut mettre en évidence. Car la médecine mod- eme dit qu'on ne guérit pas la sinusite mais qu'on soulage le patient. Nous disons qu'on soigne definitivement la sinusite. Si la maladie est d'origine allergique et que vous êtes traité et demeurez
erne. Nous avons aujourd'hui une expérience qui peut s'exporter Nous allons alors expliquer au cours de cette rencontre, qui est en fait une réunion constitutive pour l'élaboration d'un guide d'évalua tion et d'enregistrement harmonisé pour les tradipraticiens africains, comment notre cabinet arrive à tra vailler en étroite collaboration avec la médecine moderne. Et l'objectif est d'inspirer d'autres centres à Isuivre l'exemple ivoirien. C'est d'ailleurs pour cette raison que les responsables de l'Ooas nous ont demandé d'apprendre l'anglais afin que notre expérience soit partagée de tous. Mais il faut dire que nous allons à cette conférence pour partager d'autres expériences. Nous pensons que notre expérience peut avoir des limites. En exposant donc notre processus, nous attendons de recevoir des conseils et les avis des autres pour nous améliorer. Car l'un
de nos objectifs est de créer des cabinets dans les chefs lieux de département. Mais nous comptons le faire à un rythme qui nous per- mettra de bien former les gens qui auront à diriger ces centres de traitement de la sinusite. Par cette politique, nous voulons faire face à tous ces malades qui viennent de toutes les régions de la Côte d'Ivoire mais surtout leur éviter dépenses (logement,..).